Sie lachte. « Arthur hat Glück, dich zu haben. Du bist immer noch so… äh… verankert in der Realität. »
Irgendetwas in seinem Tonfall ließ mich innehalten, aber Ben zupfte an meinem Kleid.
« Ich will mein Spielzeug, Mama », flüsterte er.
Ein kleiner Junge steht in einem Restaurant | Quelle: Midjourney
Ich warf einen Blick auf Arthur, der mitten in einem Gespräch mit Mitgliedern des Vorstands steckte.
« Arthur », nannte ich ihn. « Kannst du Ben ein paar Minuten beobachten? »
Er nickte geistesabwesend. « Natürlich. »
Ich zwängte mich durch Menschentrauben ins Badezimmer, übergoss mein Gesicht mit kaltem Wasser und nahm mir einen Moment Zeit, um von der erstickenden Atmosphäre der formellen Trauer wegzuatmen.
Als ich zehn Minuten später zurückkam, unterhielt sich Arthur immer noch mit der gleichen Gruppe. Rachel stand in der Nähe und nickte mit dem Kopf über das, was sie diskutierten.
Aber Ben war nicht in Sicht.
Gros plan sur le visage d’une femme | Source : Midjourney
« Arthur », ai-je sifflé en me glissant à côté de lui. « Où est Ben ? »
Ses yeux s’écarquillèrent. « Il était juste là… »
Mon rythme cardiaque s’est accéléré jusqu’à ce que j’entende des rires familiers sous l’une des longues nappes blanches. Ben était en train de ramper sous les tables comme s’il s’agissait d’un fort géant.
Je me suis accroupie, j’ai soulevé la nappe et je l’ai vu me sourire.
« Sors de là, mon chéri », ai-je dit en essayant de ne pas montrer mon soulagement comme de la colère. « Ce n’est pas approprié ici. »
Je l’ai sorti doucement et je l’ai assis sur mes genoux à une table d’angle tranquille. Il s’est tortillé, toujours plein d’énergie malgré l’occasion sombre.
Un garçon assis dans un restaurant | Source : Midjourney
« Tu ne peux pas disparaître comme ça », lui ai-je dit. « Tu as fait peur à maman. »
Il s’est penché tout près de moi.
« Maman, » a-t-il chuchoté, « cette dame avait des araignées sous sa robe. »
« Qu’est-ce que tu veux dire, mon chéri ? »
Ses yeux étaient écarquillés. « Je rampe en dessous. J’ai vu papa toucher la jambe de la dame. »
« Quoi.. », ai-je pensé.
« Quelle dame ? », ai-je demandé, ma voix étant stable malgré le grondement soudain dans mes oreilles.
Ben a pointé du doigt l’autre côté de la pièce où se tenait Rachel, qui discutait maintenant avec un couple de personnes âgées.
« Pourquoi papa a-t-il fait ça ? », demandai-je aussi calmement que possible. « Tu lui as demandé ? »
Ben a haussé les épaules et a dit : « Il a dit qu’il y avait des araignées là-bas. Il l’a aidée. »
Un homme qui parle à un enfant | Source : Midjourney
Puis il a gloussé. « Je ne vois pas d’araignées. »
Je me suis tourné lentement vers Rachel. En plus d’être la secrétaire de James, elle était aussi l’amie d’enfance d’Arthur. C’était la femme qui avait toujours si bien soutenu notre mariage, qui avait organisé notre fête prénatale à l’arrivée de Ben, et qui venait de me dire à quel point j’étais une « bénédiction » pour Arthur.
« Ben, reste ici », ai-je dit en l’installant sur la chaise. « Je vais te chercher du gâteau. »
Alors que je me dirigeais vers la table des desserts, j’ai croisé le regard d’Arthur à l’autre bout de la pièce.
Ein Mann sitzt in einem Restaurant | Quelle: Midjourney
Er lächelte mich an. Das gleiche Lächeln, in das ich mich im Buchclub verliebt hatte.
In dieser Nacht, nachdem Ben endlich eingeschlafen war und seinen Dinosaurier umklammert hatte, stand ich in unserer Schlafzimmertür und beobachtete, wie Arthur seine Krawatte lockerte.
« Langer Tag », seufzte er, ohne aufzublicken.
« Das war es », stimmte ich zu. « Dein Vater wäre stolz darauf gewesen, wie du alles gehandhabt hast. »
Er nickte, immer noch darauf konzentriert, sein Hemd aufzuknöpfen.
»Arthur«, sagte ich vorsichtig. « Ist irgendetwas zwischen dir und Rachel passiert? »
Seine Hände erstarrten für den Bruchteil einer Sekunde.
Dann fing er an zu lachen. « Was? Woher nimmst du das? »
Ein Mann, der spricht | Quelle: Midjourney
« Ich frage nur », antwortete ich leichthin.
Er ging durch den Raum und legte seine Hände auf meine Schultern. « Alice, komm schon. Wir haben gerade meinen Vater beerdigt. Werden Sie jetzt wirklich eine imaginäre Affäre zur Sprache bringen? »
»Ich habe nicht von einer Affäre gesprochen«, bemerkte ich.
Er ließ die Hände sinken. « Es ist die Trauer, die spricht. Du suchst nach Problemen, wo es keine gibt. »
« Also ist es nicht? », beharrte ich.
« Natürlich ist es das nicht! » Er trat einen Schritt zurück und sah verletzt aus. « Rachel ist eine lebenslange Freundin der Familie. Das ist alles. »
Nahaufnahme des Auges eines Mannes | Quelle: Midjourney
Ich nickte. Ich lächelte. Ich ließ ihn glauben, dass er mich überzeugt hatte. Ich erzählte ihm nicht, was Ben mir erzählt hatte.
